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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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Nos devoirs envers l'Église

Face à la « science » trompeuse de l'ésotérisme, les arguments inadéquats ou les raisonnements fallacieux des Cahiers Barruel ne sont qu'une autre forme d'erreur, également nocive, même si, bien évidemment, nous ne la mettons pas sur le même plan que l'erreur de l'ésotérisme. Seule la vraie science catholique, consciente de ses obligations intellectuelles, est capable de produire la lumière dans les esprits et la vertu dans les cœurs. Seule, elle est en mesure d'éclairer les intelligences, de redresser les jugements. Seule, elle est en harmonie avec la grandeur de la foi et de la vérité catholiques. Nous avons le devoir de rechercher et d'exposer cette vraie science catholique, pour la gloire de Dieu, le soutien des fidèles, l'utilité des égarés et la confusion des méchants.

Laisser se répandre impunément parmi nous les erreurs les plus évidentes, comme celles des Cahiers Barruel, constitue en particulier une grave forme de contre-témoignage vis-à-vis des infidèles et des errants, qui attendent à bon droit de nous la « charité de la vérité » pour le salut de leur âme.

Saint Thomas donne à ce propos une ligne de conduite très claire, qui a été la lumière directrice de notre travail comme la raison déterminante de l'entreprendre, et sur laquelle nous achèverons ce trop long prologue : « N'affirmons pas comme un dogme ce qui n'est qu'une opinion humaine. Car la vérité de la foi devient la risée des incroyants, lorsqu'un catholique insuffisamment instruit affirme comme un dogme ce qui, en réalité, ne l'est pas, et s'oppose à des faits avérés ou à des documents certains » (De potentia, q. 4, a. 1, ad 1). Et encore : « II ne faut pas apporter en faveur de la vérité des arguments boiteux ou des affirmations ridicules, car cela donne aux ennemis de la vérité une occasion de moquerie et une matière à rire, parce qu'ils estiment que nous croyons à de telles sottises » (Quodlibet III, q. 14, a. 2, ad 2 ; Somme théologique, I, q. 46, a. 2).

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