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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

"Paul Sernine répond à ses lecteurs"
Editions Zébu, 2004

La publication de "La Paille et le Sycomore" a été suivie par des attaques polémiques. L'auteur se devait d'y répondre - d'où cet opuscule.

Philippe Vilgier : Paul Sernine, vous avez publié il y a quelques mois un ouvrage intitulé La paille et le sycomore qui a fait, comme on dit, « du bruit dans Landerneau ». Votre livre propose, en effet, un débat d’idées sur un sujet important : le « statut de l’erreur » à travers l’Histoire humaine, à partir d’une analyse critique de ce que vous appelez la « thèse propre » d’Étienne Couvert. Je vous propose de revenir sur la question. Comme de nombreuses objections ont été soulevées contre votre livre, il me semble plus sage, vu la place limitée dont nous disposons, de nous arrêter seulement aux principales d’entre elles.

Paul Sernine : J’ai effectivement proposé un débat d’idées sur un thème (ou plusieurs thèmes connexes) dont l’importance n’est pas à démontrer. Pour le moment, ce débat n’a pas encore été vraiment entamé sur le fond. Pour certains, il s’agit d’une question de principe : « Le livre de Paul Sernine La paille et le sycomore (…) est une très mauvaise querelle. Dans une discussion de ce genre, on comprendra que nous désirons entrer le moins possible. (…) On voudra bien considérer les lignes qui suivent, non comme une participation à un “débat d’idées” qui aurait été lancé par Paul Sernine, mais comme une protestation contre cette mauvaise querelle elle-même » (Sel de la terre 48, p. 215). Pour d’autres, il s’agit d’une question de temps : « Nous avons prévu de répondre comme il se doit au livre de M. Sernine et de montrer quelle est la valeur réelle de ses arguments. Mais un pareil travail ne peut pas se faire dans la précipitation, il demande des recherches minutieuses (…). Ce travail devrait être achevé dans quelques mois » (Lecture et Tradition 324, février 2004, p. 1).

Il me semble opportun de laisser le temps faire son œuvre, soit pour apaiser les irritations que le livre a pu causer, soit pour permettre aux chercheurs d’élaborer leurs arguments. Je pense donc inutile de revenir, pour le moment, sur le fond du livre et sur ses trois grands arguments (« silence du Magistère », « impossibilité intellectuelle » et « argument de prescription »). Arrêtons-nous seulement aux principales objections qui ont été faites à ce jour, même si elles ne touchent pas encore vraiment le fond de la question.

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