Vous
venez de citer deux revues. Pouvez-vous nous dire d’abord comment
votre livre a été reçu ?
La
paille et le sycomore, petit livre de 220 pages, est sorti en
novembre 2003, aux éditions Servir. Dans son ensemble, la presse plus
ou moins proche (Action familiale
et scolaire, Action française
2000, Aletheia, le Baptistère, Conflits actuels, Credo, Éléments,
Faits et Documents, le Figaro,
le Libre Journal de la France courtoise, Minute, Monde et Vie, la Nef,
Nouvelle revue Certitudes, Pacte, Présent, Radio Courtoisie, Reconquête,
Rivarol, Una Voce, ainsi que quelques bulletins plus locaux) l’a
traité comme elle traite habituellement les livres, c’est-à-dire
avec la longueur (soit une courte notice, soit un article un peu plus
ample) et le ton qu’elle utilise dans les cas ordinaires, sans s’y
arrêter plus que cela.
Les
avis de cette presse ont été divergents, naturellement :
certaines revues n’ont fait que signaler le livre, sans exprimer leur
avis (par exemple, Faits et Documents). D’autres ont proposé des arguments pour et
des arguments contre (par exemple, Présent).
Certains ont manifesté leur opposition au livre (par exemple, Action
familiale et scolaire). Quelques-uns, au contraire, ont proclamé
leur approbation du livre (par exemple, le
Libre Journal de la France courtoise). Mais les choses se sont arrêtées
là et, après la recension de rigueur, cette presse n’est pas revenue
sur le livre.
En
revanche, cinq revues se sont longuement arrêtées sur l’ouvrage et
l’ont fortement critiqué. Quatre d’entre elles ont exprimé leur
accord entier avec les théories de Couvert : il s’agit des Cahiers
de Chiré, de Lecture et
Tradition, de Lectures françaises
et de Sous la Bannière. Une
revue a exprimé des réserves et pris ses distances avec certaines
affirmations de Couvert, mais est néanmoins entrée en lice parce
qu’elle était citée dans l’ouvrage : il s’agit du Sel
de la terre.
Ces
cinq revues ont publié, à propos de La
paille et le sycomore, près de trente articles représentant 180 pages
très denses, c’est-à-dire un volume plus important que le livre
lui-même, et avec une diffusion bien plus grande que celui-ci. |