Pie XI, dans sa constitution apostolique Deus scientiarum
Dominus du 24 mai 1931, sur les Universités catholiques, écrit ceci :
« A la fin de ce même siècle et au cours du troisième, furent fondées à
Alexandrie et Antioche ces illustres didascalées [écoles catéchétiques] où
vinrent puiser leur science, pour ne citer que les plus célèbres, Clément
d'Alexandrie, Origène, saint Denis le Grand, Eusèbe de Césarée, saint
Athanase, Didyme l'Aveugle, saint Basile le Grand, saint Grégoire de Nazyance,
saint Grégoire de Nysse, saint Cyrille d'Alexandrie, saint Jean Chrysostome,
Théodoret. Ces Pères et écrivains ecclésiastiques, avec saint Éphrem, saint
Hilaire de Poitiers, saint Ambroise, saint Augustin, ainsi qu'un nombre presque
incalculable de docteurs et de savants de l'Église de la même époque,
étaient considérés par l'opinion publique comme l'élite du savoir. »
Pie XII cite avec honneur Clément d'Alexandrie dans son
encyclique Mystici Corporis du 29 juin 1943, sur le Corps mystique, entre
une citation du pape Pie XI et une citation de saint Augustin. Pie XII cite
aussi avec honneur Clément d'Alexandrie dans sa constitution apostolique Provida
Mater Ecclesia du 2 février 1947, sur les instituts séculiers, avec saint
Ignace, saint Polycarpe, saint Cyprien, saint Ambroise, etc., ceux qu'il nomme
« les Pères apostoliques et les écrivains ecclésiastiques les plus
anciens ». Pie XII cite encore avec honneur Clément d'Alexandrie dans sa
constitution apostolique Sponsa Christi du 21 novembre 1950, sur les
religieuses, avec saint Cyprien, saint Ambroise, saint Nicetas, ainsi que des
conciles.