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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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La « gnose » et la prescription

Tel n'est pas le cas de la « gnose » décrite par les Cahiers Barruel et par Monsieur Couvert. Cette « gnose » ne serait pas, en effet, une erreur nouvelle et imprévue, puisqu'on la fait remonter au Déluge, voire au Non serviam, et qu'elle serait parallèle à toute la vie de l'Église : il devrait donc exister des « auteurs approuvés » susceptibles d'appuyer de leur autorité les affirmations des Cahiers Barruel et de Monsieur Couvert.

A priori, ces « auteurs approuvés » devraient même être fort nombreux, vu l'ampleur du phénomène de la « gnose » tel que le décrivent les Cahiers Barruel et Monsieur Couvert, vu sa terrible gravité doctrinale, vu la facilité à la découvrir (puisque trois laïcs sans culture particulière ont pu détecter cette « gnose »).

Et il y a bien, dans le cas présent, une obligation de proposer des « auteurs approuvés » appuyant les dires des Cahiers Barruel et de Monsieur Couvert, dans la mesure où leur dénonciation d'une erreur nommée « gnose », telle qu'ils la pratiquent, produit sur l'esprit du profane une vive impression de nouveauté : il lui semble n'avoir jamais entendu parler d'une telle chose.

Mais si les Cahiers Barruel ne peuvent apporter aucun « auteur approuvé » qui ait soutenu avant eux leur thèse apparemment nouvelle sur la « gnose », nous devons la rejeter sans pitié, au seul motif de sa nouveauté dans l'Église. La prescription canonique joue contre eux, leur nouveauté les condamne a priori, un vrai catholique doit tenir leurs affirmations pour suspectes et fausses (cf. Tertullien, Traité de la prescription contre les hérétiques).

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