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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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Une étonnante infaillibilité

Il est légitime, bien plus il semble nécessaire d'examiner la qualité des raisonnements et la vérité des affirmations de personnes si sûres de leur fait, si promptes à donner des leçons à tous (y compris aux clercs) sur des sujets de philosophie et de théologie, si portées à délivrer des brevets d'orthodoxie ou des sentences d'excommunication.

Par ailleurs, Etienne Couvert s'attribue ordinairement à lui-même une infaillibilité à côté de laquelle celle du pape semble bien limitée : « Nous avons toujours pu répondre à toutes les critiques et objections qui ont pu nous être faites au cours de ces quinze années. Nous n'avons jamais été pris en faute » (Lecture et Tradition, octobre 2000, p. 1 ; La gnose en question, p. 78). « J'ai toujours répondu depuis quinze ans à toutes les critiques malveillantes diffusées contre moi et je n'ai jamais été pris en faute » (Lecture et Tradition, avril 2001, p. 18 ; La gnose en question, p. 161). « Nous avons toujours répondu aux objections ou aux critiques de nos correspondants, en publiant de nouveaux documents à l'appui de nos affirmations » (La gnose en question, p. 163).

Et, lorsqu'un lecteur lui objecte quelque texte, il met en doute la compétence de son interlocuteur, tout en affirmant la sienne : « Si vous aviez jusqu'à maintenant une autre vue du sujet, c'est que vous n'avez pas étudié la question à fond » (La gnose universelle, p. 189).

Une telle infaillibilité, y compris dans les plus petits détails, au long d'une œuvre qui représente vingt-sept numéros d'une revue, cinq ouvrages et de nombreux articles, ne peut manquer d'étonner et de susciter la curiosité du lecteur. Il semble donc nécessaire d'éprouver la solidité intellectuelle d'une telle œuvre.

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