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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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La liberté de la critique

Monsieur Couvert, cependant, tout en appelant au débat, au moins par son attitude, s'est irrité, dans des textes privés et publics, de la liberté des critiques amicales qui lui étaient adressées. Cette irritation n'est à notre avis ni juste ni raisonnable, car l'œuvre de Monsieur Couvert, comme en général les productions de l'école des Cahiers Barruel, étant publiée, est naturellement soumise à la critique du public.

Les écrits de Monsieur Couvert et les Cahiers Barruel peuvent d'autant moins échapper au lot commun des écrits publics que la polémique y abonde et surabonde.

Loin d'interdire la critique, il faut dire, au contraire, avec Louis Veuillot : « Tout écrit polémique rendu public appartient à la polémique publique » (Rome pendant le concile, in Œuvres complètes, Lethielleux, 1924-1940, XII, p. 268). Il serait étrange de refuser à autrui la critique et la polémique, quand on les pratique soi-même de la façon la plus large. Comme le disait encore Louis Veuillot, « ce qu'il a toujours fait, ce qu'il fait tous les jours ne saurait être condamnable » (ibid.). Louis Veuillot, dans le texte dont nous venons de citer quelques mots, a critiqué le style de Mgr Dupanloup avec une vigueur bien supérieure à tout ce que nous pourrons jamais écrire. Mgr Dupanloup était membre de l'Académie française et, malgré son libéralisme, l'un des plus éminents représentants de l'épiscopat français au XIXe siècle. Il se fait pourtant sévèrement étriller, et cette « exécution » littéraire en règle ne semble avoir gêné personne. Parcourons ce texte de critique libre et franche.

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