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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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Éviter les polémiques

Nous espérons que nos honorables contradicteurs refuseront, eux aussi, toute querelle de personnes, toute polémique assassine, pour rester dans le débat d'idées.

Toutefois, de récentes publications nous font craindre le contraire. Nous nous permettons donc de le signaler, afin d'éviter qu'un débat d'idées riche et intéressant ne se mue en vaine polémique. Pour le dire clairement, Messieurs Couvert et Lagrave, dans leurs écrits, se sont laissés aller plusieurs fois à juger les intentions plus qu'à confronter les thèses et les idées.

Monsieur Couvert, dans Lecture et Tradition d'avril 2001 et dans La gnose en question, écrit ainsi à notre propos : « fâcheuse sympathie pour des thèses et des personnes à l'égard desquelles la plus rigoureuse méfiance s'impose » ; « nous laisserons à Paul Sernine la liberté de continuer à nous salir à son gré » ; « critiques malveillantes », etc.

Avec des arguments et des faits, nous avons contredit Monsieur Couvert sur plusieurs de ses affirmations émises publiquement, et par le fait même soumises à l'appréciation du public. Mais nous n'avons jamais jugé ses intentions. En retour, Monsieur Couvert peut à loisir contredire nos affirmations, avec des faits et des arguments, mais il n'a aucun droit à juger nos intentions. Encore moins d'insinuer des choses qu'il sait pertinemment être fausses.

Dire de nos critiques qu'elles sont « malveillantes », qu'elles visent à « salir », c'est juger des intentions. Dire que nous avons de la « sympathie » pour les guénoniens, c'est insinuer une chose que Monsieur Couvert sait pertinemment être fausse.

Monsieur Lagrave, dans Lecture et Tradition de juillet-août 2001, écrit également à notre propos : « sournoise campagne de calomnie » ; « hypocritement » ; « mensonge » ; « brochure fielleuse », etc.

Dire de nos critiques qu'elles sont « sournoises », qu'elles sont « hypocrites », qu'elles sont « fielleuses », c'est juger des intentions. Dire qu'elles sont « mensongères », c'est juger des intentions (alors que Monsieur Lagrave peut parfaitement essayer de démontrer qu'elles sont fausses — ce qui n'est pas la même chose).

Monsieur Lagrave va encore plus loin. Il écrit en effet dans Lecture et Tradition de juillet-août 2001 : « Nous savions très bien dans quel milieu il fallait en chercher les animateurs [des critiques contre Etienne Couvert] : dans ce qu'on peut appeler la nébuleuse guénonienne. » Monsieur Lagrave affirme une chose qu'il sait pertinemment être fausse. Il sait parfaitement que, ni de près ni de loin, nous n'avons de contacts avec la « nébuleuse guénonienne », n'étant ni lecteur de Guenon (encore moins son disciple), ni ami de disciples de Guenon, ni soutien de disciples de Guenon, etc.

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