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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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Dante vu par Pie XI et Pie XII

Cette condamnation de Dante par Monsieur Couvert ne correspond pas non plus à l'enseignement de Pie XI qui, lors de l'allocution du 15 août 1933, pour le décret conduisant à la canonisation de la bienheureuse Antide Thouret, parle de Dante comme du « grand poète, interprète de la chrétienté à travers tous les temps ». Et il le cite très au long dans son discours du 18 décembre 1938 à l'Académie pontificale des sciences.

Enfin, cette condamnation de Dante par Monsieur Couvert ne correspond pas à l'enseignement de Pie XII qui cite plus de cinquante fois dans ses discours ou écrits le nom de Dante, le qualifiant de grand poète (24-12-47), de divin poète (14-11-45 ; 08-02-48), de plus grand poète italien (03-12-39), de géant dans le monde de la culture (18-05-56). Il déclare que la majesté de son génie (19-05-48) a produit des vers immortels (25-04-46) susceptibles d'amener des âmes à la foi catholique (16-02-47). Mieux que cela, il le compare à saint Augustin et à saint Thomas (25-09-49) et estime qu'il voisine avec saint Jean Chrysostome (08-02-58).

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