Ce texte comporte un certain nombre de coquilles et d'erreurs de scannage - merci de les signaler en cliquant ici - en donnant la référence de la page - nous corrigerons

La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

Retour vers le sommaire

Clément vu par Pie IX et Léon XIII

En consultant les textes des souverains pontifes, nous découvrons que ceux-ci, tout comme les auteurs précédemment cités, font régulièrement référence à Clément d'Alexandrie comme à une autorité doctrinale, comme à un Père orthodoxe et comme à un écrivain ecclésiastique éminent, sans mettre en avant à son propos le moindre soupçon de « gnose » (dans le sens utilisé par Monsieur Couvert).

Le bienheureux Pie IX cite avec honneur Clément d'Alexandrie dans sa lettre apostolique Singulari quidem du 17 mars 1856 aux évêques d'Autriche, en même temps que saint Grégoire le Thaumaturge.

Léon XIII cite avec honneur Clément d'Alexandrie à trois reprises dans son encyclique AEterni Patris du 4 août 1879, sur la philosophie chrétienne et le retour à saint Thomas. Voici ce qu'il en écrit : « Tout le monde connaît les controverses soutenues par Clément d'Alexandrie, au sujet desquelles saint Jérôme s'écrie avec admiration : Que peut-on y trouver de faible ? Qu'y a-t-il qui ne sorte du cœur même de la philosophie ? Clément écrivit, sur une incroyable variété de sujets, des choses très utiles, soit pour l'histoire de la philosophie, soit pour l'art et l'exercice de la dialectique, soit pour illustrer la concorde entre la foi et la raison. »

Léon XIII cite avec honneur Clément d'Alexandrie dans son encyclique Providentissimus Deus du 18 novembre 1893, sur l'étude de l'Écriture sainte. Voici ce qu'il en écrit : « Pour affermir Nos arguments et Nos exhortations, Nous aimons à rappeler comment tous les hommes remarquables par la sainteté de leur vie et par leur science des vérités divines, ont toujours cultivé assidûment les saintes Écritures. (...) Parmi ceux d'Orient, la première place revient à Origène, homme admirable par la prompte conception de son esprit et par ses travaux ininterrompus. (...) Il faut en énumérer plusieurs, qui ont étendu les limites de cette science des Écritures : ainsi, parmi les plus éminents, Clément d'Alexandrie et Cyrille d'Alexandrie. »

Léon XIII cite encore avec honneur Clément d'Alexandrie dans son encyclique Satis cognitum du 29 juin 1896, sur l'unité de l'Église.

Vers le paragraphe suivant