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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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Etienne Couvert contre les papes

Pour ne pas lasser le lecteur, nous n'allons pas poursuivre nos recherches chez les autres papes : elles s'avéreraient pourtant très fructueuses. Par exemple, le 29 janvier 1914, le cardinal Merry del Val écrit à René Bazin, au nom de saint Pie X, que « l'humanité vue dans Jésus-Christ et par Jésus-Christ est l'un des traits profonds de la littérature immortalisée par Bossuet, Fénelon, Corneille et Racine ». Pour ce grand pape, Fénelon est donc loin d'être le « gnostique » que nous décrit Monsieur Couvert.

Ce qui nous intéresse est le point suivant, que nous pensons avoir suffisamment établi : à propos de plusieurs auteurs dénoncés par Monsieur Couvert comme suppôts de la « gnose » (au moins sept, d'après les documents cités), les papes manifestent explicitement leur respect et leur estime, témoignent de leur orthodoxie, font référence à eux comme à des autorités doctrinales sûres, etc.

Non seulement les papes n'ont jamais parlé d'une « gnose » qui fédérerait toutes les erreurs et en serait la source, mais ils s'opposent positivement à Monsieur Couvert sur un nombre non négligeable d'auteurs que ce dernier enrôle dans sa « gnose » imaginaire.

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