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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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La comparaison avec l'Église

L'Église catholique, jouissant d'une unité de foi, de rite, de gouvernement, assistée du Saint-Esprit et possédant les promesses de la vie éternelle, a pourtant éprouvé au cours de son histoire les plus grandes difficultés à maintenir sa cohésion à travers le temps, l'espace et les hommes.

« Quand on songe, écrit avec vigueur saint Pie X, à tout ce qu'il a fallu de forces, de science, de vertus surnaturelles pour établir la cité chrétienne, et les souffrances de millions de martyrs, et les lumières des Pères et des Docteurs de l'Église, et le dévouement de tous les héros de la charité, et une puissante hiérarchie née du Ciel, et des fleuves de grâce divine, et le tout édifié, relié, compénétré par la vie et l'Esprit de Jésus-Christ, la Sagesse de Dieu, le Verbe fait homme ! » (Lettre sur le Sillon du 25 août 1910).

Comment serait-il possible de croire que l'erreur a pu maintenir à travers une plus grande diversité de temps, d'espace et d'hommes, une cohésion plus forte encore ? Il y a là une impossibilité intellectuelle majeure. Et c'est cette invraisemblance, perçue immédiatement par l'esprit, qui produit la perplexité en parcourant la liste des prétendus « gnostiques ». Notre intelligence se rend compte qu'il est rigoureusement impossible d'identifier absolument ces pensées, ces hommes, ces mouvements dans un même et unique courant d'idées clairement déterminé.

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