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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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Le miracle et la Nature

Le miracle (ou sa contrefaçon diabolique, le prodige) est, selon sa définition, « un fait extraordinaire se réalisant en dehors des lois ordinaires de la Nature ». Le miracle ne peut donc être un principe d'explication ordinaire, « scientifique » (dans le sens où il pourrait être répété, « les mêmes causes produisant les mêmes effets »). D serait absolument contraire à l'enseignement de saint Thomas d'Aquin de vouloir expliquer le fonctionnement régulier des choses par le miracle.

Nous savons, par l'attestation du concile Vatican I dans Dei Filius, que l'unité perpétuelle de l'Église, fruit des promesses du Rédempteur et nécessaire au salut des hommes, est un miracle au sens propre. Mais il n'y a aucune raison de croire que les multiples erreurs issues des esprits humains corrompus au cours de l'histoire de l'humanité aient bénéficié d'un miracle (d'un prodige, plus exactement) capable de leur conférer une unité plus grande encore que celle de l'Église. Or, en dehors d'un miracle ou prodige (qui n'est pas une explication, ne peut pas l'être et ne doit pas être accepté comme telle dans une discussion sérieuse), « l'unité transcendentale de l'erreur » que nous proposent les Cahiers Barruel et Monsieur Couvert est rigoureusement impossible. Tel est l'argument de « l'impossibilité intellectuelle et psychologique ».

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