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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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La « cité du diable »

Tout au plus pourrait-on affirmer que ces multiples courants d'erreur font partie de la « cité du diable » dont parlait saint Augustin lorsqu'il disait : « Deux amours ont fondé deux cités, l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu et l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi. Le premier a fait la cité du mal, du désordre, de la confusion, de l'infernale Babylone ; le second, celle de l'ordre, de la paix, de l'éternelle Jérusalem » (La Cité de Dieu, livre XIV, chapitre 28).

Mais on ne peut rien tirer d'une telle constatation, car tous les pécheurs (donc chacun de nous) appartiennent, en tant que pécheurs, à cette cité du diable. A ce titre, tous les hommes (sauf Notre-Seigneur et sa sainte Mère), parce qu'ils sont peu ou prou pécheurs, relèvent par quelque côté de la « cité du diable ». Pourtant, nous ne croyons pas que les Cahiers Barruel et Monsieur Couvert veuillent affirmer que tous les hommes sont peu ou prou sectateurs de la « gnose ».

Prétendre que l'on peut esquisser la moindre typologie sérieuse en regroupant tous les pécheurs ou tous les artisans d'erreur dans une unité doctrinale réelle, c'est se bercer soi-même d'illusion et tromper les autres.

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