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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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Suite de la lecture rapide

Le père Nicolas Deschamps, lui aussi, souligne la réelle diversité des erreurs au cours de l'histoire, même si elles se rejoignent dans le rejet de Dieu et de l'Église : « L'on pourra ainsi se rendre compte des formes diverses qu'a revêtues l'antagonisme organisé contre l'œuvre de Jésus-Christ » (p. 23).

Pour dom Bernard Maréchaux, la gnose antique, loin d'avoir perduré, a disparu durant de longs siècles et reparaît seulement en son siècle : « Or le gnosticisme [combattu par les Pères de l'Église] reparaît aujourd'hui, sous le nom de spiritisme, et se fait des prosélytes en grand nombre, en cette fin de siècle qui fut un siècle de matérialisme et qui se termine par une effervescence malsaine de faux spiritisme » (p. 35).

Dom Paul Benoît oppose très nettement le manichéisme et la franc-maçonnerie à toutes les autres erreurs : « On peut appliquer à la franc-maçonnerie ces paroles si graves édictées par saint Léon le Grand contre le manichéisme en général : "Le démon domine sur toutes les sectes, comme sur les provinces diverses de son empire ; mais il a fait sa capitale de l'hérésie manichéenne" » (p. 39).

Pour Mgr Rudolf Graber, c'est seulement à partir de la Renaissance que surgit la véritable erreur fondamentale : « Sautons un millénaire entier et cherchons à éclaircir le plan luciférien dans la plus grande révolution spirituelle de l'histoire, dans l'humanisme de la Renaissance. (...) C'est le "tournant copernicien" en sens inverse. Jusqu'alors l'homme et l'histoire s'ordonnaient à Dieu ; désormais, c'est l'homme qui se tient au centre » (p. 52).

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