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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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L'abbé Barbier et la « gnose »

Dans cet ouvrage, l'abbé Barbier consacre un des chapitres de la deuxième partie à la gnose. Voilà qui semble apporter de l'eau au moulin des Cahiers Barruel et de Monsieur Couvert.

Mais l'examen de ce texte montre qu'il n'en est rien. Tout d'abord, l'abbé Barbier consacre à la gnose un peu moins de quarante pages sur les deux cent cinquante que compte l'ouvrage : c'est donc qu'il ne considère pas la gnose comme le principe moteur de toutes les erreurs. Au contraire, la gnose est rangée au deuxième rang dans « les doctrines du nouveau spiritualisme », après l'occultisme et avant la kabbale, la théosophie, le martinisme, les rosé-croix, les sectes lucifériennes. Le titre de l'ouvrage est d'ailleurs éloquent : il se réfère à la franc-maçonnerie, nullement à la gnose.

Mais que contiennent ces quarante pages ? L'abbé Barbier débute par une rapide description de la gnose historique, celle de Ménandre, de Basilide, de Valentin, de Carpocrate, de Marcion. Il passe ensuite directement à une prétendue restauration de la gnose opérée vers la fin du XIXe siècle par Jules Doinel, archiviste départemental du Loiret. Il décrit alors les personnes, les doctrines, les institutions, les rites de cette prétendue gnose, elle aussi historiquement déterminée, et qui a touché, en réalité, quelques dizaines d'illuminés demi-fous et d'amateurs de sensations fortes. De l'ensemble des mouvements rassemblés par les Caniers Barruel et Monsieur Couvert sous le nom de « gnose », l'abbé Barbier ne dit pas un mot.

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