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La paille et le sycomore

Avertissement de l'éditeur 

Prologue

Le silence du Magistère

Les apologistes de M. Couvert

E. Couvert contre les papes 

L'impossibilité intellectuelle

L'argument de prescription

Des erreurs graves

Des questions troublantes

D'où viennent tant d'erreurs ?

"Paul Sernine répond à ses lecteurs" - Ed. Zébu, 2004

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Quelques erreurs de Monsieur Couvert

Il serait facile de faire cette analyse dans l'œuvre de Monsieur Couvert. Celui-ci s'oppose au concile Vatican I lorsqu'il affirme : « Notre raison a le pouvoir absolu de connaître par ses propres lumières toutes les vérités religieuses et morales d'ordre naturel » (La gnose contre la foi, p. 108). Il manifeste son incompréhension à peu près totale de la théorie de la connaissance chez Aristote et chez saint Thomas, n'hésitant pas à traduire « Intellectus noster secundum statum praesentem nihil intelligit sine phantasma » par un « L'intelligence, dans notre état de dégradation, ne comprend rien sans image » d'une réjouissante absurdité (La gnose contre la foi, p. 111).

Monsieur Couvert ne voit pas grande malice, sinon celle d'un « langage singulièrement hésitant », dans la formule du professeur Borella d'une « nature en quelque sorte surnaturelle », d'un « intellect naturellement surnaturel », alors que nous nageons en pleine hérésie lubacienne (La gnose contre la foi, p. 205). Il fait une description de l'âme humaine qu'il entend mettre sous le patronage de saint Thomas, mais qui eût horrifié ce dernier, notamment lorsqu'il écrit que « c'est l'ordonnance des matériaux qui composent le corps et le mouvement vital qui en est issu que nous appelons l'âme » (La gnose contre la foi, p. 207).

Toutefois, pour varier notre propos, et manifester que Monsieur Couvert n'est pas seul impliqué dans les erreurs de l'école des Cahiers Barruel, qu'il est rejoint sur ce terrain par ses compagnons d'armes, nous allons nous intéresser à divers textes de Monsieur Vaquié, aujourd'hui décédé, ainsi qu'à un texte annexé aux Cahiers Barruel.

Nous commencerons par l'ouvrage de Monsieur Vaquié intitulé L'école moderne de l'ésotérisme chrétien. Comme nous l'avons signalé, ce livre a d'abord été tiré en polycopiés : nous avons intitulé cette version « EMEC, première publication ». Il a été édité ensuite comme numéro 22-23 des Cahiers Barruel : nous avons intitulé cette version, qui comporte des coupures et des ajouts, « EMEC, seconde publication ».

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