Lorsque les principes fondamentaux ne sont pas en cause (et
nous venons de redire que les auteurs des Cahiers Barruel, et notamment
Monsieur Couvert, ont pour principe fondamental la foi catholique), l'erreur
naît ordinairement de méthodes inadéquates dans la recherche des vérités,
que ces dernières soient factuelles ou doctrinales. On parle alors, à la suite
d'Aristote dans les Topiques, de « sophismes », c'est-à-dire de
raisonnements ou de démonstrations ayant certaines apparences du vrai, mais
aboutissant à l'erreur faute d'employer les bonnes méthodes intellectuelles.
A priori, c'est donc par leurs méthodes intellectuelles que
les Cahiers Barruel et Monsieur Couvert pèchent, ce qui les mène aux
erreurs manifestes que nous avons relevées précédemment. C'est pourquoi nous
allons nous intéresser à leurs méthodes de travail et, plus précisément,
afin de ne pas nous disperser, aux méthodes de Monsieur Couvert, telles qu'il
les a exposées dans ses divers écrits.