Tout d'abord, Monsieur Couvert ne connaît pas les langues
originales des événements et des textes qui sont l'objet de ses exposés. Il
traite des Esséniens et de la Kabbale, mais ignore les langues sémitiques
anciennes, comme l'hébreu, l'araméen, etc. Il traite de l'islam, mais ignore
l'arabe. Il traite du brahmanisme, du bouddhisme et du manichéisme, mais ignore
les langues indo-iraniennes anciennes comme le sanskrit, l'hindi, le vieux-perse, etc.
Monsieur Couvert travaille donc exclusivement sur
traductions, ce qu'il avoue avec une ingénuité charmante à propos des
Esséniens : « Si je pouvais publier tout mon dossier, je reproduirais
d'abord le texte entier de ce chapitre IV de mon livre et je le ferais suivre de
tous les textes de Qumrân connus accompagnés de mon commentaire suivi. J'ai
choisi pour cela la traduction de Gésa Vermès qui m'a paru la plus
classique » (Lecture et Tradition, décembre 1988, p. 20). Il parle
ailleurs de la « traduction de Monsieur Dupont-Sommer, citée dans mon livre p.
75 » (Lecture et Tradition, octobre 2000, p. 7).