Ensuite, Monsieur Couvert ne s'est jamais rendu dans les
lieux dont il parle, ce qu'il confesse sans ambiguïté : « Je ne suis
jamais allé en Palestine, parce que les voyages coûtent cher et que je suis
quelque peu casanier » (Lecture et Tradition, décembre 1988, p. 24).
Pour la connaissance des lieux, Monsieur Couvert se renseigne
dans des ouvrages dont certains sont largement dépassés par les découvertes
archéologiques récentes. « Pour rédiger mon étude sur les Esséniens, j'ai
lu un livre merveilleux : Victor Guérin, La Terre Sainte, Jérusalem et
le nord de la Judée (Plon-Nourrit, 1897), que j'avais depuis longtemps dans
ma bibliothèque. L'auteur, infatigable voyageur du siècle dernier, a donné
une description minutieuse, avec gravures reproduites, paysages, reliefs,
monuments anciens, vieilles ruines (...). Sans doute, un certain nombre de ces
vestiges du passé n'existent-ils plus aujourd'hui » (Lecture et Tradition, décembre
1988, p. 24). « J'ai trouvé le problème exposé dans un livre, La route de
la Soie, par Luce Boulnois (Arthaud, 1963) » (Lecture et Tradition, octobre
2000, p. 2). « Autre trouvaille importante : Je me suis procuré le
grand album intitulé Serinde, terre de Bouddha - Dix siècles d'art sur la
route de la soie (Galerie nationale du Grand Palais, Paris, 24 octobre
1995-19 février 1996). J'ai étudié attentivement tous les documents exposés
» (Lecture et Tradition, octobre 2000, p. 3).